Conformément à la directive européenne, la nouvelle loi française sur la protection des lanceurs d’alerte introduit un libre choix de signalement.
Auparavant, les lanceurs d’alerte en France étaient tenus de signaler leur problème en interne. Pour que le traitement externe d’un signalement soit possible, le signalement doit d’abord avoir été effectué en interne auprès de l’employeur ou de son représentant. Ce n’est plus le cas. Un lanceur d’alerte sera désormais libre de signaler en externe s’il ne pense pas que le cas peut être résolu en interne ou s’il craint qu’il fasse l’objet de représailles. Plusieurs autorités compétentes ont été désignées pour recevoir des rapports externes, dont le Défenseur des droits français.
La nouvelle loi introduit également une définition plus large de la protection accordée aux lanceurs d’alerte. Non seulement les employés sont protégés, mais toute personne physique qui révèle ou signale des violations de la loi ou des engagements internationaux, ou toute menace pour l’intérêt public. Que les informations soient connues directement ou indirectement par la personne, elles seront qualifiées comme signalement. Les personnes qui facilitent ou assistent les lanceurs d’alerte, y compris les organisations à but non lucratif telles que les syndicats, bénéficieront également d’une protection, tout comme le personnel militaire.